À propos


 

« Ce qu'on voit d'abord, c’est quelque chose de spontané, qui jaillit.
Ce jaillissement a d'autant plus de force que le support matériel est fragile. Mais le mouvement de la main, lui, est sûr, sans bavure.


Ce qu'il nous dit ? Que l'inspiration nous précède, qu'elle choisit toute seule sa forme, son devenir. Il faut seulement se laisser faire, se laisser agir. Prêter sa main.

SOFI sait que, dans une logique de l'infini, toute œuvre prend la place qu'elle s'est elle même choisie. C'est après, seulement après, que la conscience intervient.

Ici, l'intuition poétique l'emporte. Ces dessins, ces peintures se meuvent dans un espace libre, indompté.
La beauté y tient une grande place, de même que la spiritualité, une spiritualité qui cherche "son" divin sans Dieu surplombant.



Tout de suite universel, l'art de SOFI décrit les états d'âme de tous : leurs montées, leurs descentes, le vertige d'exister, souvent sans points d'appui, dans un monde auquel il nous appartient, et à nous seuls, de donner sens. 

En s'offrant aux formes qui viennent à elle, elle les offre à son tour. Dans ces miroirs d'images, nous pouvons, si nous le voulons, lire la vie fiévreuse, ardente, de nos émotions, la circulation de notre sang cosmique. A cet égard, ils ont valeur de portraits. »


Martine   Lecoq, critique artistique.